
que l’on vit une chose étrange,
une vapeur,
non plutôt une lueur blanche sortait du corps étendu sur le sol.
En s’élevant vers le ciel cette vapeur prenait forme humaine, elle s’élevait au dessus des maisons, au dessus des arbres, toujours plus grande,
toujours plus haute.
Maintenant, tout le monde pouvait distinguer la forme d’une grande dame blanche bientôt plus haute que les montagnes. Et de ses bras écartés elle couvrait toute l’étendue du lac et du ciel.
D’une main elle saisit un grand arbre sur un sommet. Elle le porta au ciel et l’arbre se changeât aussitôt en une grande baguette sertie de mille diamants brillants comme des étoiles.
De cette baguette elle toucha une cime toute proche.
Aussitôt un gigantesque éclair jaillit et frappa le clocher de l’église puis touchant un autre sommet, un autre éclair fondit sur le donjon du château. Le troisième éclair, zébrant le ciel, frappa directement le lac et déclencha un orage énorme provoquant une tempête dantesque. Une immense vague parcouru l’échine des flots, tel un loup prêt à attaquer. Cette vague meurtrière traversa toute la surface de l’onde, emportant tout sur son passage, disloquant le pont, écroulant l’église et précipitant tous les villageois au plus profond de l’eau noire.
C’était la Punition
D’immenses remous engloutirent les ruines de ces demeures de vanité et après que l’orage se fut calmé, il ne restait que le lac sombre et tranquille ….. inquiétant.
La nature pouvait reprendre le cours de son Histoire. Il ne resterait aucune trace de ceux qui avaient, un temps, troublé le lieu de leurs frasques égoïstes.
… Aucune trace ?…
Si ! encore ce petit monticule au milieu du lac, « le Roselet » sur lequel vous pouvez marcher. Mais … oserez vous ?
De nos jours, par grand vent sur le lac, entre Talloires et Duingt, si vous tendez l’oreille à la tombée du jour, il vous semblera entendre une cloche qui sonne le glas et des sanglots qui montent des profondeurs de l’eau.
Ce sont les habitants qui appellent sans cesse pour demander pardon à la vieille dame qu’ils ont laissé mourir à la porte de leur village un soir de Noël.
Ils pleurent, mais qui peut entendre leurs voix maintenant ?
Le lac est si profond. (cliquez pour lire la suite)
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