
Nouveau jour, nouveau mois.
Juste avant le village de Benarrabá,
le vent est tombé et il a plu une partie de la nuit. Matin humide donc mais on va voir ce qu’il en est de ce charmant village.Je descend « en éclaireur » sous une petite pluie fine.
Il n’y a qu’un seul parking dans ce village mais heureusement, il y a plusieurs bistrots !

Le village semble sympathique et se révèle beaucoup plus étendu que ce qu’il laisse voir en arrivant.Je retourne au CC pour prendre mes affaires et je rencontre mon voisin de CC, un suisse de Berne bien sympa 70 ans et déjà quinze ans de bourlingue en particulier au Maroc (pour la température, qu’il dit) Seul dans son CC et avec une dame semble-t-il qui a l’autre CC à coté de nous (je n’ai pas vu la dame en question)
Je redescend donc au village et là, j’approfondi ma visite en descendant vers l’église presque tout en bas.

Il y a une sacrée descente et il faudra tout remonter les rues sont étroites et juste pour le passage des voitures (petites) . Dans une cour, je vois un vieux fourgon Ford allemand…. je me demande comment il a pu venir jusque là, mystère !
Plein de charme avec ses maisons bien retapées, un peu abandonnées pour certaines et carrément en ruine pour de plus rares et même encore celles ci sont-elles recouvertes d’une uniforme couleur blanche histoire de leur faire un deuil moins douloureux.
De retour donc au CC mes voisins d’une nuit sont partis. Je ne sais même pas si ils ont visité le village mais j’y suis bien resté deux heures donc ils y ont peut-être bien fait un tour !
Je fais mes vidanges et un CC anglais arrive. Je ne m’éternise pas car je veux repartir sur le bord de mer retrouver la « civilisation »
Sous la pluie je rejoins Gaucin que j’hésite à visiter premièrement parce que c’est très vaste et ensuite parce que le temps menace toujours et que si je pars pour cette grande visite, sans nul doute j’aurai une rincée sur le dos voire plusieurs.
Je passe mon chemin et poursuit vers un site pour casser une petite croûte. Au bord d’une rivière pour quelques minutes. Le site donné par park4night se révèle un peu abîmé par des travaux mais le bord de la rivière où je me suis arrêté fera très bien l’affaire.
La route qui suis est exécrable faites de trous et de bosses il ne faut pas rouler trop vite je ne repasserai pas visiter Casarès car cette fois ci la pluie s’est sérieusement mise de la partie. Je fais un petit détour au pied des éoliennes qui m’impressionnent beaucoup et toujours par rafales, le vent et la pluie redoublent d’intensité. Impressionnant de voir ces gros monstres tournoyant affronter la tempête imperturbablement.
Je reviens au ralenti sur Manilva et trouve un distributeur de sous …. où une dame avec un air un peu acariâtre me regarde sortir mes billets. (ben quoi, je braque pas la banque, là?) mais je mets cette mauvaise humeur sur le compte de la pluie.
Ensuite je passe à Lidl juste à coté pour quelques courses. Et au moment de ressortir, un orage de tous les diables se déclenche obligeant tout le monde à attendre sous le porche d’entrée que ça se calme. Surpris de voir tant d’eau des gens sortent leurs téléphones portables pour filmer la pluie, il semblerait que ce soit suffisamment rare ici pour provoquer une telle réaction.
Je décide de retourner à mon emplacement d’hier soir, un peu surélevé par précaution. Bien m’en a pris car un déluge s’abat sur la voie rapide qui m’y emmène (5 km) tout le mon¡de lève le pied et met les warning on roule parfois dans trente centimètre d’eau, les bas cotés n’évacuant pas assez bien de telle quantité d’eau qui ne sont pas habituelles pour la région. Je me pose au parking d’Aldi sous une nouvelle bourrasque de grêle cette fois-ci. Je tente une sortie vers Burger King pour la wifi mais en remontant au rond point ce dernier se trouve sous 40 à 50 centimètres d’eau et tout le monde fait demi tour pour ne pas se retrouver planté au milieu, moteur noyé.
Redescente donc à contresens sur Aldi ou une plaque d’égout surfe allègrement sur un geyser d’eau boueuse. Burger King a fermé ses portes, le temps d’éponger et racler le torrent de flotte qui est remonté de ses réserves par derrière. Heureusement pas de dégâts mais il faut sortir l’eau du restaurant et il en arrive toujours de nouvelle par le fond de la salle.
Après un bon moment je pose mes fesses sur les fauteuils du fast food pour mon contact wifi.
Voilà, j’ai fini de consulter mes messages et je mange un morceau,
Je rebouge mon CC sur le parking d’Aldi pour la nuit.
À demain
Un album photo

Un beau diaporama de cette journée en cliquant sur l’image
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