Il y a quelques années, en 2012 exactement, j’étais sur les routes de France et de Navarre en direction de Saint Jacques de Compostelle. Ayant choisi de prendre la Voie d’Arles, j’étais de passage dans cette ville aux alentours du 20 Mai. Me revins alors en mémoire la date du Pèlerinage des Gitans aux Saintes Maries de la Mer …
Le 24 et 25 Mai de chaque année …
J’avais souvenir de ma première visite dans cette ville dans ma jeunesse … 1969 J’avais 17 ans. J’étais revenu pendant des vacances mais jamais pour le pèlerinage.
Cette année, j’allais le retrouver après plus de quarante ans … Et c’était bien dans le fil de mon parcours de Compostelle puisque des trois saintes vénérées dans cette contrée camarguaise, outre Sainte Sara qui était la servante des deux autres, Sainte Marie Jacobée n’était autre que la mère de Saint Jacques auquel j’allais rendre visite au bout de mon chemin.
Pour l’histoire plus complète, je vous renvoie à cet article qui explique bien l’ambiance et le contexte de cet évènement.
Pélerinage Gitan des Saintes Maries de la Mer
Pour ma part, j’ai eu l’occasion et j’ai choisi de participer au plus près à ce pèlerinage avec ces gens qui me touchent et m’inspirent. Il faut dire aussi que tout au long de cette journée, je les ai côtoyé de très près et jamais je n’ai eu de remarque ni de rejet même si le plus souvent je leurs « collait aux basques » plus que de raison. Cela m’a permis de vivre des instant de ferveur qui restent dans ma mémoire comme la définition même de la foi et de l’espérance et la mise en pratique la plus sincère de la tolérance et du respect. Grand moment donc que j’ai tenté de rendre en images avec ces humains de grande valeur et de grande gentillesse sous leurs airs fiers et farouche parfois. … des Hommes quoi (et des femmes aussi …. ah les femmes gitanes … tout un poème)
Il y aura quelques descriptions dans les images et aussi quelques anecdotes … Je vous laisse parcourir cette déambulation fervente et joyeuse qui sous ses aspects touristiques, n’a rien perdu de sa valeur d’origine. Les valeurs du cœur ne vieillissent jamais. Certains les portent comme un bijou sur leur poitrine et comme un diadème dans leurs cheveux.
L’album photo :
